• Chapitre 8

    Noré resta un instant à fixer sa main trempant dans une flaque de sang. Elle avait réussi à se maintenir en s'appuyant sur son bras gauche avant de se retrouver complètement au sol. Mais l'endroit où elle se trouvait était recouvert d'un sang pas tout à fait sec. Se forçant à rester calme, la jeune fille posa son pied droit au sol et se releva d'une pulsion. Son regard ne se détachait pas de la main couverte de sang et elle chercha un endroit pour s'essuyer. Finalement, Noré se résolu à frotter sa main contre son pantalon avec une grimace. Puis, elle fixa le fond de la salle, ignorant la morsure à son bras qui la lancée.

    -C'est pas en restant planté là que je vais trouver Xilanos. Il faudra bien que je retourne voir s'il n'est pas là-bas. Allez, c'est pas comme si des prisonniers risquaient de te bouffer vivante.

    Elle eut un rire nerveux qui se déchira en sanglots, bien que le son de sa propre voix la rassurait un peu :

    -Ah non ! C'est pas le moment de pleurer, on se ressaisit.

    L'adolescente renifla et se tourna vers l'autre côté de la salle :

    -On va tenter ce côté là.

    Elle s'avança mais stoppa quand elle atteignit les panneaux. La jeune fille resta à fixer l'obscurité, la tête résonnant de la voix des prisonniers fous et affamés. Elle devait y aller pour trouver son compagnon, il était peut-être en train de mourir. Noré se répéta ces mots en boucle, mais son corps refusa de bouger. L'obscurité était devenu brume et un rire venant du plus profond de ses souvenirs jaillit à ses oreilles. Son cœur était incontrôlable, sa respiration difficile. La créature de la brume était là, la guettant dans l'ombre, elle s'en était persuadée. Mais l'adolescente était aussi la dernière chance de l'Aurien, sa vie pouvait dépendre d'elle. Elle craqua et éclata en sanglot :

    -Mais j'ai peur ! J'ai trop peur. Pardon.

    Elle pleurait et ne cherchait plus à se retenir. Faisant un tour sur elle-même, la jeune fille était désespérée et ne savait plus quoi faire. En désespoir de cause, elle appela en hurlant :

    -Xilanos ! Xilanos !

    Revint le souvenir d'une nuit sur une barque avec Soria, mais le nom qu'elle criait, alors, n'était pas le même. Noré enfouit son visage dans ses mains. Elle n'était vraiment bonne à rien. Soudain, des applaudissements lui parvinrent. Elle crut d'abord être devenu complètement folle avant de réaliser qu'ils étaient bel et bien réels. Elle se tourna vers la porte. Les jumeaux applaudissaient mollement:

    -Ah bravo, là pour la discrétion c'est vraiment génial.

    -Ah oui, du grand art. Les missions discrètes doivent te réussir.

    Elle les fixa éberluée :

    -Vous êtes revenus ?

    -Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

    -Si on part et qu'ils te trouvent ici. C'est toujours la galère pour nous. Donc, on est là...à nouveau.

    -T'as du sang sur toi. C'était là avant ou t'es tombée dans une mare bien fraîche ?

    Alors que Noré fixait le sol, la réflexion du chevalier, la frappa soudainement. Il y avait du sang partout autour d'elle et plusieurs couches. Pourtant, les planches étaient trop éloignées pour qu'il s'agisse du sang de ceux qui y étaient attachés. Plus elle y pensait plus l'adolescente sentait qu'il y avait quelque chose de bizarre. Elle se releva en séchant ses larmes :

    -Pourquoi il y a autant de sang ici ?

    -Pour la décoration. 

    -Non, je veux dire au centre, là où nous sommes. Les instruments sont à plusieurs mètres et je doute que les panneaux soient sur roulettes. 

    -Oh non, ça...

    Ils levèrent la tête :

    -C'est le sang des écorchés.

    Elle suivit le mouvement. Le plafond était invisible derrière les corps suspendus par les poignets. Ils étaient si haut qu'elle ne distinguait que les pieds et était incapable de les compter. Noré resta sans voix, le nez en l'air. Meratir lança :

    -Il y a un papillon évolué qui te tourne autour depuis que l'on est revenu. J'ai peur de poser une question con, mais est-ce normal ?

    Elle se retourna pour voir de quoi il parlait. La fée de Xilanos lui fit soudain face, la fourrure blanche teintait de sang. La jeune fille tendit la main pour la toucher, tant elle n'y croyait plus. Les cheveux et les yeux de la créature étaient noir, l'Aurien était donc toujours en vie. Des larmes minuscules parcouraient ses joues. De nouveau pleine d'espoir, Noré demanda à la petite créature :

    -Montre-moi où est Xilanos. Dépêche-toi.

    Comme elle le craignait, la fée s'envola vers le plafond. Noré la perdit de vue dans la foule de corps qui s'y trouvait, puis, la créature revint.

    -Tu peux le détacher ?

    La fée acquiesça.

    -Alors, à mon signal, tu le lâches, d'accord ?

    La créature s'envola de nouveau. La jeune fille enregistra approximativement, l'endroit où elle devait se trouver, puis se tourna vers les jumeaux :

    -Il faut que l'on trouve quelque chose pour amortir sa chute.

    -Tend les bras.

    Noré leva les yeux au ciel et observa les alentours. Elle aperçut des rideaux qui pendaient lourdement entre les fenêtres centrales.

    -Aidez-moi, on va tendre le tissu.

    Les garçons obéirent sans grande conviction. Les rideaux étaient vieux et plein de poussière. Un lourd nuage s'éleva et les fit tousser alors qu'ils saisissaient le bas de l'un d'eux et reculèrent vers la porte. Une odeur de moisissure s'en émanait fortement, faisant grimacer Noré. Le tissu était si lourd qu'elle avait du mal à le tenir. Teruret ne put se retenir de dire :

    -J'ai comme un doute quand à la résistance de ce tissu.

    Ignorant la remarque, l'adolescente vérifia encore une fois qu'il couvrait bien la partie où la fée avait disparu et lança :

    -Vas-y !

    Il fallut attendre encore quelques temps avant d'entendre un claquement. Les bras tendus de Noré devenaient douloureux et elle crut bien qu'elle lâcherait prise avant d'apercevoir le corps de l'Aurien. En le voyant tomber, l'adolescente resserra son emprise en prévision du choc, malgré ses articulations déjà douloureuse. Il atterrit sur le rideau, son poids tirant la jeune fille en avant. Elle dut peser de tout son poids en arrière pour conserver un équilibre sans lâcher prise. Xilanos roula droit sur Teruret :

    -Eh mais, il va m'écraser !

    -Non ! Il faut tenir.

    Sans l'écouter, le chevalier lâcha le tissu, mais reçut tout de même l'Aurien dans les bras et le choc le fit tomber. Il repoussa le garçon en grommelant et celui-ci roula sur le ventre, laissant à découvert des lambeaux de chair manquants de son épaule droite à son omoplate. Noré ne put s'empêcher de s'exclamer :

    -C'est horrible.

    Teruret se dégagea vers la porte en lançant :

    -Bah, s'il est mort, il s'en fout.

    -Il n'est pas mort, ses cheveux sont encore argentés.

    Meratir lança d'un ton narquois :

    -Mais oui enfin, Teruret, t'y connais vraiment rien.

    Ils échangèrent une grimace et Meratir s'approcha de la porte :

    -Je ne serais pas étonné que notre absence ce soit fais remarqué depuis le temps.

    Il jeta un coup d'œil à l'extérieur :

    -Et voilà, avec tous tes hurlements, les gardes arrivent.

    Noré demanda :

    -Ils sont combien ?

    -Tu veux que j'aille leur demander.

    Teruret s'était relevé et tenté, sans vraiment de succès, de retirer le sang de sur son armure :

    -Fantastique, on explique ça comment ?

    La jeune fille réfléchit à toute vitesse. Il fallait sortir d'ici sans que les gardes les voient, donc sans emprunter la porte. La réponse s'imposa d'elle-même :

    -Est-ce qu'il y a de l'eau dans le coin ?

    Les jumeaux regardèrent autour d'eux comme s'ils s'attendaient à voir jaillir une fontaine. Elle retira le collier du cou de Xilanos et le lança à Teruret :

    -Trouvez de l'eau et mettez-y la pierre. Puis vous demanderez à ramener l'Aurien à Soria. Dites bien comme ça, l'Aurien à Soria, compris ?

    Ils acquiescèrent avec un air perplexe.

    -Je vais essayer de retenir les gardes. Expliquez-moi le chemin pour sortir de la tour.

    Les garçons obéirent et elle fit tourner les informations en boucle dans sa tête, les répéta plusieurs fois. Quand elle se sentit prête, Noré ouvrit la porte avec violence. Les trois gardes qui s'en approchaient eurent un sursaut et la surprise lui permit de s'élancer dans le couloir sur sa gauche, jetant des regards par-dessus son épaule afin d'être sûr qu'ils la suivaient. Puis , elle se concentra sur le trajet, se répétant sans cesse qu'à la moindre erreur, c'était fini. Un virage, puis un second, jusque là tout allait bien. La jeune fille passa un couloir qui ne lui rappela aucun souvenir et elle se demandait si les jumeaux ne s'étaient pas joué d'elle lorsqu'enfin, elle vit l'escalier. L'adolescente le gravit, aperçut la porte et se crut sortit d'affaire quand, sa main actionnant la poignée, la porte ne bougea pas. Elle resta à fixer l'obstacle, toutes pensées bloquées. Le son des pas de ses poursuivants qui se rapprochaient, la firent réagir. Noré tambourina à la porte espérant que cela inquiéterait le garde à l'extérieur et qu'il entrerait voir. Cela lui donnait une maigre chance de fuite. Une voix exaspérée lui parvint :

    -C'est pas vrai ! Me dites pas que les deux abrutis ont encore oublié leur clés.

    C'était inespéré et pourtant, Noré entendit un cliquetis dans la serrure. Elle remercia les jumeaux intérieurement en se préparant à reprendre sa course. A peine la porte s'ouvrit-elle que la jeune fille donna un violent coup d'épaule et s'élança dehors. L'homme qui se tenait derrière trébucha, mais retrouva son équilibre. L'autre garde mis un certain à réagir ce qui permit à l'adolescente de prendre une faible avance.

    Une fois à l'extérieur, elle regarda autour d'elle, sans cesser de courir. Les portes de toutes les tours étaient gardées, de même que l'entrée principale. La jeune fille hésita à se jeter dans les bois le long des murailles, mais elle ne pouvait être sûr qu'ils étaient assez profond pour semer les chevaliers. Elle devait se décider et vite. Déjà les gardes rattrapaient leur retard. Finalement, son regard se posa sur l'étendue d'eau qui abritée elle ne savait trop quoi et décida de tenter le tout pour le tout. Noré bifurqua soudainement et courut vers le lac. Plus elle s'en approchait, plus l'adolescente avait envie de s'en détourner. Mais c'était trop tard à présent, les gardes étaient sur ses talons. Une autre question lui vint. Que comptait-elle faire une fois au bord de l'eau ?

    La réponse vint d'elle-même lorsque, emportait par son élan, elle sentit l'eau s'infiltrer dans ses chaussures. Sans freiner, Noré continua d'avancer. L'eau atteignit ses genoux, sa taille, en moins d'une seconde, elle eut la chair de poule et sa mâchoire se mit à claquer. La jeune fille nagea pour s'éloigner encore de la rive. Elle se souvenait des réticences des chevaliers concernant la créature dans les profondeurs et, comme elle l'espérait, ils n'osèrent pas la suivre. Du bord, ils lui criaient de revenir, invitation à laquelle elle mourrait d'envie de répondre. Noré ne pouvait s'empêcher de penser à la créature dans les profondeurs et craignait à tout moment de se faire attraper. Elle se demanda si elle se ferait dévorée avant de pouvoir sortir. Il fallait que les gardes s'en aille avant qu'elle ne tente d'atteindre le bord, de préférence celui qui était le plus proche des bois. Avec un peu de chance, elle pourrait s'y cacher en attendant de trouver un moyen de partir. Cependant, les chevaliers n'avaient pas l'air de vouloir partir, aussi la jeune fille décida, à contre-cœur, de se laisser couler. Elle espérait qu'en la voyant disparaître, ils abandonneraient. Elle pourrait alors sortir et se cacher dans les bois.

    L'adolescente retint sa respiration et se glissa sous l'eau en relâchant un peu d'air. Elle essaya de trouver un équilibre, s'éloignant de la surface quand son corps remontait, mais refusant de s'enfoncer trop profondément. Elle imaginait déjà une créature en mouvement dans l'obscurité, nageant vers elle. Noré tentait de contrôler sa peur, mais une pensée lui vint. Si les gardes se divisaient en deux groupes, certains partant et d'autres restant surveiller l'eau. Elle commença à paniquer. Que devait-elle faire ? Elle ne pouvait remonter vérifier la présence des gardes sans se faire repérer.

    L'air commençait à lui manquer et la jeune fille était résolue à remonter peu importe ce qui arriverait. Lorsqu'un bruit sourd se fit entendre, elle paniqua un peu plus, imaginant la créature près d'elle. S'obligeant à ouvrir les yeux, Noré observa l'obscurité en dessous sans rien y voir. Elle se résonna. Le son venait plutôt du haut, comme quelqu'un qui aurait plongé. Se demandant encore ce qu'elle devait faire et sa peur d'être dévorée prenant le dessus, elle resta sans bouger, les yeux fermaient.

    Une main lui attrapa le bras, la tira et on la saisit à la taille. Frigorifiée et à bout de souffle, Noré se laissa porter espérant qu'une fois sur la terre ferme, elle pourrait se dégager et s'enfuir. Lorsqu'ils atteignirent la surface, le vent ajouta à la sensation de froid. Elle entre-ouvrit les yeux et vit qu'ils se dirigeaient vers la rive aux bords des bois. Les gardes avaient désertés les lieux et bientôt, la jeune fille sentit le sol sous ses pieds. Aussitôt, elle prit appui, envoya un coude dans le ventre de l'homme et jeta sa tête en arrière, espérant toucher le visage. Il recula en titubant, trébucha et se cogna à un arbre. Aussitôt, elle fit volte face et s'apprêtait à courir se cacher, mais ses pieds refusèrent de bouger. L'homme se releva en grognant :

    -Non mais ça va pas ?! T'es devenu folle ou quoi ?!

    Elle voulut parler, mais les sons se coincèrent dans sa gorge. Les larmes lui montèrent aux yeux.

    -T'as perdu ta langue ?

    L'homme s'avança et lui colla une baffe à l'arrière de la tête :

    -Ça t'apprendras à me frapper dans un de mes rares moments de bonté.

    Noré refusait d'y croire, pourtant le coup qu'elle venait de recevoir ne laissait plus place au doute. Néanmoins, elle s'approcha avec hésitation, craignant que ses yeux ne lui joue un tour. L'adolescente toucha du bout des doigts le tissu rêche de la chemise avant d'enlacer fortement le garçon :

    -J'ai cru que t'étais mort.

    Titian leva les bras en faisant la grimace :

    -C'est ça. Lâche-moi. La résurrection n'est pas une raison suffisante pour une séance câlin.

    Elle ne céda pas, le gardant contre elle, sentant sa chaleur et les battements de son cœur.

    -Je sais, moi aussi je me trouve sublime. C'est pas pour autant que je me prend dans les bras tous les matins.

    Il la repoussa.

    -Bon, on va peut-être arrêter d'attirer l'attention et y aller.

    Noré reprit conscience de l'endroit où ils se trouvaient. Ils étaient à l'abri des arbres du bois et les gardes ne semblaient pas revenir, mais il valait mieux ne pas rester à attendre. Elle voulut demander où ils iraient, mais Titian s'éloignait déjà. Il la mena jusqu'à une trappe couverte de mousse, cachait au milieu des arbres. Il la dégagea et l'ouvrit découvrant des échelons fixés dans la paroi. Le jeune homme la fit descendre et suivit en refermant derrière lui. Ils s'engouffrèrent dans un tunnel obscur où Titian passa devant. Les parois de pierre suintaient d'eau et l'air sentait la moisissure et le renfermé. Elle ignorait où ils allaient, mais tout ce à quoi elle pouvait penser c'était aux questions qui fourmillaient dans sa tête. Elle fixait le pirate, émerveillée, pouvant à peine croire qu'il puisse se tenir là. Le trajet dura tout au plus quelques minutes. D'autres échelons à gravirent, une trappe et ils se retrouvèrent dans une sorte de bureau mal éclairé. Titian referma le passage et posa une chaise dessus.

    -Attends-là, je reviens.

    -Je viens avec toi.

    -Assis.

    Titian l'obligea à obéir en appuyant fortement sur son épaule. A regret, Noré le regarda emprunter des escaliers de bois qui longeaient le mur et sortir. Elle observa la pièce circulaire. La taille était difficile à évaluer car des étagères étaient placées tout le long du mur et leur contenu était si imposant qu'ils se déversaient sur le sol. Les escaliers, empruntés par Titian, occupait un pan du mur et menait à une porte en hauteur. Face à la chaise où elle était assise, un bureau de bois simple trônait. La jeune fille, à qui le pirate manquait déjà, se changea les idées en fouillant un peu partout. Elle trouva un livre dont l'écriture lui était inconnue et supposa que cela devait être une langue étrangère. Tandis qu'elle s'amusait à essayer de trouver la signification des mots, la porte s'ouvrit au-dessus de sa tête. Titian réapparut, accompagné d'un homme plus âgé, aux cheveux poivre et sel. Le pirate annonça avec de grands gestes :

    -Noré, voici Lyan. Lyan, voici Noré.

    L'adolescente manqua de lâcher le livre qu'elle avait en main. Bouche bée, elle l'observa sans rien dire. Il était enfin là, un homme grand et élégant. Noré s'avança en disant précipitamment, n'arrivant plus à suivre le cours de ses pensées :

    -Je vous cherchez. C'est ma mère, la lettre, avec le bracelet.

    Maintenant que le fameux Lyan se tenait devant elle, Noré voulait tout lui raconter d'un coup. Elle avait tant à dire et le sentiment qu'il restait peu de temps la pressé d'avantage. Cependant, elle s'arrêta lorsqu'elle vit Lyan se mettre à pleurer :

    -Excusez-moi...c'est l'émotion.

    Titian bailla et se gratta la tête :

    -Il est très émotif.

    Lyan s'avança à grands pas vers Noré, s'agenouilla et prit ses mains dans les siennes :

    -Tu es si jolie, tu as le visage de ta mère.

    Elle commença à s'inquiéter et jeta un regard déboussolé au pirate, qui n'en avait, visiblement, rien à faire.

    -Vous vous connaissez ?

    Lyan répondit avec surprise :

    -Bien sûr ! Il ne t'a toujours rien dit ?

    Noré osa poser les yeux sur l'homme toujours agenouillé devant elle :

    -Heu...non.

    Titian prit la parole :

    -Bah, en fait c'est...

    -Non, Titian. Il vaut mieux commencer par le début.

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