• Une nuit, j'ai rêvé... que j'étais dans le coin d'une pièce en bordel avec plein de chatons. Puis, je me suis dis qu'il fallait que je prenne un bain, alors j'ai mis de l'eau. J'ai vu le corps d'un des chatons flotté et je me suis souvenu qu'il y en avait plein dans la pièce. J'ai vite sorti celui qui flotté, lui ai fait un massage cardiaque et il allait mieux. Après, je suis allé sous l'eau pour récupérer les autres à tâtons. A ce moment-là, ils tenaient plus du chiot que du chaton. Je les ai sauvé, puis je suis sortie de la baignoire et ai enlevé le bouchon.

    Dans l'eau qui part, je vois un chiot qui se retrouve emporté dans le syphon. J'espère au fond de moi qu'il est mort, parce que sinon, il va agoniser dans la tuyauterie. Et là, bien entendu, il couine. Comme c'est toujours au même endroit, je me dis qu'il est coincé et qu'il y a moyen que je le récupère en repérant où il est. Je prends mon téléphone en mode lampe torche et me penche sur le syphon.

    Les couinements se sont transformés en miaulement et je vois les chatons sur une espèce de matelas gonflable flottant sur l'eau. Je vois l'étage en-dessous de chez moi (oui, le trou est soudain très large et traverse deux étages) et comprends qu'ils sont dans la piscine du rez-de-chaussée.

    Je vais sortir pour les récupérer en espérant que tous les habitants de l'immeuble peuvent accéder à la piscine. Il faut imaginer que je marche dans une piscine de nuit. Il y a des reflets d'eau partout. Je vois un bassin triangulaire et passe la main dedans. Je vois les lignes qui sont au fond des piscines, mais très loin.  Je me dis qu'il y a un bassin dans le bassin et que c'est bizarre (comme s'il y avait deux mètres d'eau, une bulle d'air, puis un autre bassin en-dessous).

    Une voix me dis "Attention, il y a des crocodiles". Je me redresse et vois un gars avec des brassards. Je passe sans rien dire et finis par accéder à l'endroit des bassins principaux. Il y a des chatons partout... qui marchent sur l'eau. Je vois alors, qu'ils ont un collier autour du cou (le genre de collier qui envoie des décharges aux chiens qui aboient trop). Je devine que c'est grâce à ça qu'ils peuvent aller sur l'eau. 

    Un gars commence à m'expliquer que c'est une avancée incroyable. Je lui réponds que, finalement, ils ont continué les expériences et que je n'en suis pas ravie. Je me balade quand même en observant les chatons. Des gens parlent tout autour, fasciné. 

    Je finis par voir un chaton qui pleure parce qu'il a peur de l'eau. Je reconnais celui que j'avais vu par le syphon. Donc, je le rejoins en sautant sur divers bouées et matelas flottant, le prend dans mes bras et veut le ramener sur le bord. Aussitôt, plein de gens réagissent et commencent à nous courir après.

    Le chat est devenu un enfant et on est bloqué au bout d'une bouée. Je lui dis qu'on a pas le choix, qu'il faut qu'on nage jusqu'à la prochaine bouée. J'ai une vague pensée pour mon téléphone dans ma poche, puis me rappelle qu'il est waterproof. Je prends la main du gamin et on saute à l'eau. On nage, arrive de l'autre côté et... je suis dans la rue.

    Les expériences ont fini par se terminer et cela a donné un cube d'aire. Les gens m'évitent parce que j'ai sauvé le gamin. Une femme s'approche de moi et me dis que j'ai eu tort parce qu'à cause de ça, je n'ai pas le droit de profiter des cubes d'air. Une autre arrive, un peu habillée à la "Hunger Game", et dit qu'une autre ville va enfin pouvoir profiter de la distribution des cubes d'air. Moi, je vois la ville un peu de loin, et je remarque une belle ville toute en couleur. Puis, quand mon regard se tourne vers celle où je suis, je vois des habitants souriant mais en haillons. J'en déduis que les cubes d'air te rendent accro. La première femme dit à l'autre que c'est bien, qu'elle va déménager avec son fil (je la connais d'avant, mais j'ai oublié d'où). L'autre l'arrête en disant qu'il y a déjà mille habitants et qu'on ne peut pas en rajouter. Le fils en question console sa mère et je vois bien qu'il est conscient de la situation. Les cubes d'air ne seront plus distribué chez eux.

    Et là... mon chat, Sherlock, a emmerdé mon autre chat, Finette, ce qui m'a réveillé. 


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