• Chapitre 5

    C’est avec crainte qu’il se rendit à l’endroit indiqué. Il resta un instant à observer de loin les larges grilles de fer ouvertes sur une cour de terre. Un grand bâtiment aux fenêtres régulièrement alignées, comportant trois portes simples, une à chaque bout du bâtiment, une au centre, était posé comme une immense brique au milieu. Finalement, il se décida à avancer. Arrivé à la grille, il s’arrêta encore avant de passer le seuil. Il s’attendait à ce que des hommes surgissent une fois qu’il serait entré pour refermer les grilles derrière lui et lui empêcher toute fuite. Il finit par apercevoir Souil à peine quelques mètres plus loin en train de jouer avec d’autres enfants. Des hommes et des femmes discutaient par petits groupes, dispersaient sur toute la cour. Encore hésitant à entrer, Fripon tenta d’appeler :

    -Souil ! Souil !

    C’est sans surprise que le garçon ne répondit pas, Fripon était trop loin et les discussions et les rires devaient couvrir sa voix. La boule au ventre, il se résolue à passer le seuil. Rien n’arriva, mais Fripon ne traîna pas pour autant. Il attrapa l’épaule du garçon qui fut surpris de le voir :

    -Qu’est-ce que tu fais là ?

    Fripon lui renvoya la question :

    -Et toi ? tu ne sais donc pas ce qu’ils font dans ce genre d’endroit ?

    Souil sourit :

    -Non, c’était avant. Tu sais, maintenant, il n’y a pas de problème. J’apprends à lire et…

    -Souil, on n’a pas le temps. Il faut qu’on s’en aille. Il y a un assassin qui nous poursuit, il a tué l’ange de la quatrième.

    Le garçon le fixa sans comprendre :

    -Je ne vois pas pourquoi ça te fait penser qu’il en a après moi.

    -Par ce qu’elle travaillait pour l’homme à la canne. C’est la seule chose qui a différée de son activité habituelle et voilà qu’elle est morte. J’ai trouvé un message qui met en garde les enfants des rues et tu faisais aussi partie du groupe qui a répondu à l’appel.

    Souil haussa les épaules :

    -Peut-être, mais je n’ai pas travaillé cette fois-là.

    Fripon fronça les sourcils :

    -Quoi ?

    -Oui, l’homme à la canne m’a emmené ici dès le lendemain. Je n’étais pas très confiant au début, mais maintenant, je dors dans un lit, j’ai trois repas par jour et j’apprends plein de chose. Tu devrais rester tu sais.

    Mais Fripon n’écoutait plus, la seule chose qu’il trouva à dire fut :

    -Pourquoi il t’a emmené ici ?

    -Je ne sais pas. Il m’a dit que je serais plus en sécurité que dans la rue et…

    Souil continua de parler, mais Fripon commençait déjà à reculer doucement vers le portail :

    -Il devait savoir, c’est pour ça. C’est forcément ça, il savait que ça arriverait.

    Et comment l’aurait-il su à moins qu’il ne soit lui-même l’assassin ? alors, le message, cela aurait-été un piège ? Il devait se douter que Fripon irait chercher Souil et les autres. Et donc ? fripon était-il en train de le guider vers ses prochaines victimes ? Souil était-il un appât pour l’enfermer ? il tourna les talons et courut jusqu’à la grille. Il la passa sans problème, mais il ne s’arrêta qu’une fois bien éloigner pour découvrir que personne ne le poursuivait.

    Il s’était remis à marcher, se triturant les mains, cherchant ce qu’il devait faire ensuite, quand une calèche passa près de lui. Il releva la tête à temps pour croiser le regard de l’homme à la canne. Mue par une peur soudaine, Fripon se remit à courir alors que l’homme à la canne hurlait à son cochet de s’arrêter. Entendant cela, le garçon doubla d’allure, mais l’homme ne sembla pas se lancer à sa poursuite. Un coup d’œil par-dessus son épaule lui montra qu’il se tenait debout près de sa calèche. Soudain, il partit en courant, mais vers la maison d’avenir. Fripon ralentit l’allure, hésitant. Il ne faisait aucun doute que l’homme à la canne irait parler à Souil, qui d’autre Fripon serait-il venu voir ? allait-il le battre pour savoir ce qu’ils s’étaient dit ? le garçon finit par reprendre sa course malgré la crainte qu’il avait pour Souil. Malgré ce que ce dernier avait dit, la réaction de l’homme à la canne en apercevant Fripon n’était-elle pas la preuve qu’il avait raison ? et puis, pourquoi soudainement se soucier de Souil et l’emmener à la maison d’avenir ? certainement, l’homme à la canne était mêlé à tout ça.

    Fripon se glissa dans une ruelle et s’accroupit, caché derrière un tonneau pour réfléchir. Que pouvait-il faire à présent ? chercher à avertir les autres ? il ne se souvenait pas vraiment des enfants présents, mis à part l’ange, Souil et Beulk. Il se leva sans convictions, mais il ne pouvait pas rester ici sans rien faire. Il se mit à la recherche de l’adolescent.

    Il ne cessa de se retourner tout le long du chemin vers le port, craignant d’être suivi. Il avait même pris de nombreux détours pour semer d’éventuelles ennemis. Parfois, il s’était arrêté, pour se calmer, prendre le temps de comprendre qu’il s’emportait, que personne ne le suivait. Il avait hésité à retrouver Beulk, après tout, ne risquait-il pas de mener l’assassin directement à lui ? mais l’assassin pouvait très bien trouver l’adolescent sans lui, après tout, il avait trouvé l’ange. Il finit par arriver au port. Les hommes chargés et déchargé des navires au milieu d’un brouhaha assourdissant. Fripon se glissa aisément dans la foule, courant entre les personnes, s’arrêtant à chaque bateau pour voir si Beulk ne se trouvait pas au travail près de l’un d’eux. Enfin, il le trouva, prenant une pose assis sur un baril, grignotant un pain noir.

    -Beulk !

    Le jeune homme leva la tête et fronça les sourcils en apercevant l’enfant qui courrait vers lui :

    -Quoi ? t’es qui ?

    -Fripon, j’ai répondu à l’appel de l’homme à la canne, comme toi.

    -Et alors ?

    Fripon observa les alentours, mais dans la foule qui se pressait, mouvait sans cesse, il aurait été bien en peine de distinguer un quelconque espion. Cependant, il baissa la voix pour dire :

    -Quelqu’un a tué l’ange de la quatrième, elle était avec nous lors de l’appel. Cela ne sembla pas émouvoir l’adolescent :

    -Et alors ?

    -Je crois que l’assassin s’en prend à ceux qui ont répondu à l’appel ce jour-là.

    -Pourquoi ? Qui d’autre est mort ?

    Fripon ouvrit la bouche avant de reconnaître :

    -Non, mais ça peut venir.

    Beulk ricana :

    -Ouais, ou pas du tout. Je pense que tu t’en fais un peu trop pour le coup.

    Il y eut un sifflement qui attira son attention.

    -Faut que je retourne bosser.

    Sans plus faire attention à Fripon, il engloutit le dernier bout de pain et partit. Laissez derrière, le garçon se mit à réfléchir à ce que Souil et Beulk lui avait dit. Et s’il s’était réellement laissé emballer ? il essaya de se souvenir du fil de ses pensées qui l’avait mené à la conclusion qu’un assassin s’en prenait aux enfants qui avait répondu à l’appel. C’est tout ce qui avait changé dans la vie de l’ange était qu’elle y avait répondu. Etait-ce vraiment le cas ? qu’est-ce qu’il en savait ? Au fond, n’était-il pas venu à cette conclusion parce que c’était pareil pour lui ? il ne la connaissait pas, à part de vue, alors elle pouvait très bien s’être laissé embarqué dans une histoire louche dont personne n’avait connaissance. Au final, ne c’était-il pas embrouillé l’esprit tout seul ?

    Fripon se mit en marche, plongé dans ses réflexions. Qu’en était -il du message laissé dans le sang de la jeune fille ? était-il possible que quelqu’un est pris cela pour de la peinture et l’ai utilisé pour laisser le symbole sans arrière-pensée. Peut-être, mais la réaction de l’homme à la canne quand il l’avait croisé plus tôt à quoi était-elle due ? il était sûr de l’avoir vu bondir hors de sa calèche en l’apercevant et appelé Souil. Ça n’avait sans doute rien à voir avec l’assassinat de l’ange.

    Il réfléchit encore avant de se frictionner le crâne violemment à deux mains.

    -Bon, ça suffit !

    Comme pour appuyer sa remarque, son ventre se mit à gargouiller et il tenta de se souvenir de la dernière fois qu’il avait mangé. Il réalisa dans le même temps que cela faisait un moment qu’il n’avait pas travailler, enfin, voler. Il hésitait. Toute cette histoire n’avait pas plus de sens, mais quelque part, avec ce nouveau point de vue, elle était devenue moins effrayante.

    Fripon quitta le port, de plus en plus conforter dans l’idée que la panique de la vue du corps avait joué avec son esprit. Il s’était lui-même cru en danger, surement parce qu’il s’était associé avec elle juste avant sa mort. Il respira profondément, soudain soulager. Tout ça n’avait existé que dans sa tête.

    Il se rendit au pont qui menait à la ville claire, sans le passer. Il ne voler jamais de l’autre côté du pont, préférant attendre que les riches viennent s’aventurer dans la ville sombre. Souvent, ils arrivaient déguisés, persuadés de se fondre dans le décor, mais, assez souvent, Fripon les repérait facilement. Les vêtements n’étaient pas assez usés ou le propriétaire pas assez sale et le garçon n’avait plus qu’à le suivre jusqu’à la maison close la plus proche.

    Il ne fit que deux petits larcins ce jour-là. Malgré lui, l’angoisse qui ne l’avait pas lâché ces derniers temps, le tenait sur ses gardes. Il avait continué à jeter des coups d’œil par-dessus son épaule tout en essayant de se concentrer sur ce qu’il faisait. Au bout du compte il alla s’assoir au bord de la baignoire pour compter les quelques pièces qu’il avait volées et soupira de déception. Il fallait qu’il arrive à se reprendre ou il mourrait de fin. Il laissa son regard se perdre sur l’horizon, remontant ses genoux sous son menton pour se réchauffer.

    Fripon réalisa que la nuit allait tomber et qu’il n’avait nulle part où dormir. Se levant, il vérifia que ses pièces étaient bien dans sa poche avant de se mettre en route pour chercher Jolie-main. Avec un peu de chance, elle accepterait de le laisser dormir chez elle à nouveau. Un frisson le secoua alors qu’il se relever, puis il s’éloigna à pas rapides en enfonçant les mains dans ses poches.

    Lorsqu’il arriva dans le quartier où travaillé son amie, il interrogea une des filles qui l’informa que Jolie-main s’était rendu au « Au fond du trou » pour un repas chaud. Fripon hésita quelques instants, mais la pensée du feu dans la cheminée de la taverne, le décida à aller déranger Jolie-main pendant son repas. Il fit donc demi-tour pour s’y rendre.

    Le brouhaha familier de la taverne le réconforta grandement et il entra le cœur presque léger. Il retrouva l’ambiance bondé avec un sourire, se glissant entre les hommes et les femmes, entre les tables surchargées et les chaises occupées. Fripon alla droit vers la cheminée et soupira d’aise quand il put se tenir dos au feu pour observer la salle. Il finit par repérer Jolie-main, riant avec d’autres filles à une des tables au fond de la salle. Intimidé, il se dit que lui demander de l’héberger maintenant serait mal venu. Il se mit à fixer le sol pour réfléchir.

    -ça va mieux ?

    Il sursauta en entendant la voix de son amie. Jolie-main s’était glissé jusqu’à lui, le visage inquiet :

    -Qu’est-ce qu’il t’est arrivé l’autre soir ?

    Fripon ne sut que répondre. Devait-il lui parler de ce qu’il avait vu finalement ? Il garda le silence, alors elle passa sa main dans ses cheveux :

    -Tu restes ici ce soir ?

    Il haussa les épaules jetant un regard en biais vers les filles qui accompagnaient son amie, toujours hésitant à demander l’asile pour une nuit. Jolie-main surpris son regard et sourit :

    -Tu veux venir dormir ce soir ?

    -Je peux ?

    Elle hocha la tête :

    -Mais que ça ne devienne pas une habitude ou elles finiront par te demander de payer ta part.

    Il fit la grimace :

    -Oui, je sais.

    Ils restèrent tous les deux près du feu en attendant que les autres soient prêtes à partir, puis il les accompagna jusque dans la petite chambre. Lorsque le matin arriva, il se glissa dehors, bien décider à gagner plus que la veille.

    Son premier client le mena vers le port et il se dit qu’il ferait aussi bien de reparler avec Beulk. Qui sait, peut-être qu’une autre discussion avec lui chasserais les restes d’anxiété qui le tenait encore ? Fripon se demanda comment aborder le sujet avec l’adolescent. Il serait surement agacé de le voir remettre le sujet sur le tapis. En levant les yeux, il réalisa qu’il avait perdu l’homme qu’il suivait dans la foule. Il haussa les épaules et se lança à la recherche de Beulk tant qu’il était là. Il arriva au bateau où il avait trouvé l’adolescent la veille et interrogea un des marins sur l’endroit où il se trouvait :

    -Il est parti avec un homme très chic. Canne et chapeau comme ceux de la ville claire.

    Fripon se sentit pâlir.

    -Pourquoi ? il vous a dit où ils allaient ?

    L’homme haussa les épaules :

    -Qu’est-ce que j’en sais ?

    -Mais, vous n’avez pas regardé où ils sont partis au moins ?

    Le marin pointa une direction du doigt que Fripon s’empressa de suivre. Il tenta de ne pas laisser ses pensées s’emporter comme ces derniers jours, mais il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que l’homme à la canne voulait à Beulk. La coïncidence était un peu trop grande à présent.

    Il marcha un long moment avant de s’arrêter pour observer les alentours. Il n’était pas familier du quartier du port et il se rendit compte qu’il n’avait pas demandé au marin, depuis combien de temps Beulk et l’homme étaient partis.

    Fripon entendait encore l’agitation du port lui parvenir, il ne devait pas s’être éloigné suffisamment. Si l’homme à la canne avait emmené Beulk, s’était pour allait dans un endroit tranquille pour parler ou c’étaient-ils rendu à la maison d’avenir ? Ignorant combien de temps il lui fallait avancer, il reprit la direction indiquée par le marin et finit dans un cul de sac.

    -Bon, ils ne sont pas par là.

    Il s’adossa au mur pour faire face à la rue qu’il venait de remonter. Ils devaient être par-là, forcément. Sans bouger, il observa la rue. Elle était trop large pour être appelé une ruelle et avait très peu de passant. En détaillant les façades, Fripon remarqua qu’il n’y avait aucun commerce. Son regard finit par tomber sur un écriteau représentant un rasoir, mais la peinture en était défraichie. Il s’en approcha, plaqua ses mains de part et d’autre de sa tête contre la vitrine pour tenter de voir l’intérieur. C’était poussiéreux et vide. Cela devait faire des années que le barbier avait disparu. Tout cela ne l’avancé pas plus sur ce qui avait pu arriver à Beulk. C’est lorsqu’il se retourna en soupirant qu’il entendit le cri. Lointain et un peu étouffer et pourtant, il l’entendait. Il se figea au milieu de la rue et comme le silence retombé, il se dit que son imagination lui joué encore des tours. Pourtant, il aperçut deux hommes qui s’étaient arrêté regardant les alentours comme s’ils cherchaient quelque chose. Le cri se fit entendre à nouveau et il les vit se tourner vers le bout de la rue. Le cœur de Fripon se mit à battre la chamade. Comme le cri s’éteignait à nouveau, les deux hommes échangèrent quelque mot avant de s’éloigner vers le port. Fripon aurait bien voulu les suivre, mais le cri venait de derrière le mur du fond de la rue. Visiblement, les deux passants n’avaient pas jugé les cris assez alarmant pour s’ne préoccuper plus que cela. Le problème pour lui, c’est qu’il avait la vision de l’ange aux doigts coupés.

    Fripon s’approcha du mur, trop haut pour être franchi. Mais, après tout, qu’est-ce qu’il lui disait que c’était Beulk qui criait ? il pouvait très bien repartir l’air de rien. Le cri revint. Il n’y avait aucun doute, il fallait passer le mur. Fripon regarda autour de lui, cherchant un passage qu’il n’aurait pas aperçu, sans en trouver. Puis, il se dit à nouveau qu’il pourrait très bien repartir sans que cela ne gêne personne. Il fit même quelque pas pour retourner vers le port avant de s’arrêter. C’était l’occasion ou jamais de savoir si l’angoisse de ces derniers jours était fondée, si l’ange avait été tué par l’homme à la canne et s’il avait quelque chose à craindre à son tour.

    Fripon revint sur ses pas, mais ignorait comment il était censé franchir ce mur. Un bruit métallique attira son attention et il vit un chat mité sortir par la porte du bâtiment qui était accolé au mur. Il avait du mal à imaginer l’homme à la canne escaladant le mur, il y avait forcément un passage quelque part. Il s’approcha de la porte d’où était sorti le chat et sentit un courant d’air lui donner la chair de poule, beaucoup trop fort pour que cela vienne d’une fenêtre ouverte. En se penchant à l’intérieur, il vit le jour éclairer le mur intérieur. Il entra pour se rendre compte que la lumière entrait par un des murs effondrés qui donnait sur une cour intérieure où un vieux bâtiment tombé en ruine. Il enjamba les gravas pour se rendre compte que cela débouché de l’autre côté du mur qui bloqué la rue.

    Il ne prit pas le temps de plus détailler la situation car le cri retentit à nouveau plus proche mais pourtant encore étouffé. Fripon regarda le bâtiment en ruine de quatre étages et s’approcha à petits pas. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait faire une fois à l’intérieur, ni de ce qu’il allait trouver. Il avança jusqu’à la fenêtre, se baissant pour ne pas être vu au cas où.

    Un coup d’œil à l’intérieur lui montre une entrée vide avec un escalier à demi effondré. Il ne vit personne et s’approcha donc de la porte. Celle-ci était entrouverte, mais lorsqu’il tenta de la pousser légèrement pour se glisser à l’intérieur, elle résista. Fripon jeta un œil à la façade. Rien n’indiquait que Beulk et l’homme à la canne soient entré par-là, en fait il n’y avait pas le moindre signe que quelqu’un y fut entré récemment. Pourtant, il lui avait bien semblait que les cris venaient de là, plus précisément d’un des étages. Il leva la tête un instant, mais cela ne l’aidant pas à entrer, il commença à faire le tour, accroupi pour rester hors de vue des fenêtres.

    Il finit par découvrir une autre porte à l’arrière qui pendait sur ses gonds, à demi arrachée. Par-là, il put se glisser à l’intérieur.

    « Manuel da Fonseca, ?, E.Burke, Crows 2 et Edward Bulwer-LyttonI »

    Tags Tags : , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :